LA GUILLESTROISE : TRAIL L'EYGLIERE 20 km 900m D+

Notre Flavien motivé comme jamais est allé courir en plein coeur des Hautes Alpes, aux portes du Queyras, le trail de la guillestroise et son passage dans le célèbre fort de Mont Dauphin classé au patrimoine de l'UNESCO. Il s'en sort avec un jolie chrono de 2h33"40 et se classe 83ème sur 124 rentrants.

Voici son CR :

Dimanche 14/10/2018
La Guillestroise – 20,9k pour 900 D+ - course « rapide » au vu du D+ relativement moyen et de la physionomie du profil : grosso merdo 4 montées et 4 descentes équilibrées approx. 250m D+/- /portion) 
Départ/Arrivée : alt. 1 010m - max. 1 280m?
(cela va se vérifier tout le long du parcours et surtout de la vitesse moyenne d’ascension des coureurs…et de mon temps mine de crayon…)

9h15 rdv devant la place de l’Office du Tourisme de Guillestre, le ciel est bleu, il fait grand soleil, l’eau de la fontaine de granit rose est joyeuse et claire, mes yeux sont bien ouverts, la température très clémente pour la saison (15°C), l’ambiance est bonne, le brouhaha qui monte des concurrents qui ont l’air de tous se connaître (sauf möê !) en est la preuve, ils piallent et piaffent d’impatience. Je me sens bien, j’ai bien dormi, bien déjeûné tôt, bien…bien...bien “léger”, bref tous les voyants au vert quoi ! Juste une pensée sur laquelle je ne m’attarde pas trop : « LE » genou, le fameux, l’emmer… Non, il est gentil il va surtout me laisser tranquille toute la course en définitive : un pur BONHEUR !!!). Bref, revenons à nos moutons, euh, nos vaches, quoique, ici c’est le pays des 2 ! 9h30, ça y est le départ est donné ! Les 124 coureurs que nous sommes s’élancent, on dirait une cour d'école, des locaux pour la plupart, ils partent comme des dérâtés, on dirait qu’on leur a volé leur goûter (c'est pas moi promis !!) Et moi qui comptait démarrer pépère…pas le choix : ça a beau être une montée courte (500m), je passe la seconde…pas suffisant (ça double ! À si peu de coureurs on est vite derrière !), je passe la 3è : ouille le ventilo accèlére, le cardio monte…mais je remonte ! Ouf, on quitte la route pour un single le long d’un canalet qui traverse tout le bourg de part en part depuis le Queyras tout proche avant de se jeter dans le Guil en contrebas du plateau de Guillestre (appelé Simoust) en une magnifique cascade que l'on croise à la fin. On remonte ce flot d’eau jusqu’à la sortie du village par ce monotrace où on se bouscule, personne ne veut perdre sa place, la cardio ne redescend pas, pas le temps, on traverse quelques champs par un chemin plus large, ça redouble, on tient sa place mais zut on ne relâche pas (on se croirait en plein test VMA les copines et les copains de la Foulée !!!) on arrive en limite du plateau toujours dare-dare (sont fous ces Alpins), heureusement la bascule dans la gorge à flanc de falaise se fait par un sentier raide, rapide, plein de caillasses et de racines, ça en calme quelques-uns, j’en profite pour gratter quasi-une dizaine de places, on arrive en bas – essoufflé pour ma part mais je ne peux pas relâcher : ils sont derrière aaaaaaah !!! – quelques mètres de « plat » on franchit le pont et hop ça repart à la montée toujours monotrace donc pas trop de souci de dépassement mais il ne me faut ne pas craquer parce que derrière ça pousse. Cependant cette montée sur le versant opposé à celui que nous venons de dévaler semble stabiliser les positions, je commence à pouvoir ventiler de manière moins anarchique : on dirait un asthmatique, ouf ! Les espaces entre groupes de coureurs se dessinent… Un groupe de 5 se détache devant moi alors que derrière moi ça lâche doucement sauf 2-3 coureurs…et moi et moi et moi, ben je me dis que je dois m'accrocher à celles et ceux qui partent devant. C’est toujours un des 1 ou 2 moments d’une course où tu te dis que si tu n’accroches pas ton wagon au train qui commence à démarrer, tu es cuit, tu ne le reverras pas (ou au prix de trop gros efforts que tu payes cash ensuite). On arrive sur un replat de 200m, ils sont déjà au bout…bouh !!!! Je comptais encore une fois essayer de reprendre mon souffle, de respirer (hélas ce ne sera pas encore pour cette fois) ils accélèrent…on repart à la montée par des lacets…on se contrôle…les 5 sont sur le lacet supérieur, moi je suis seul sur le mien, derrière j'ai une suiveuse suivie elle-même de 2 autres, qui est sur celui du bas. Re re-plat, je recolle, j’essaye, je n’y arrive pas, mais je maintiens l’écart 50m, ils ne lâchent rien, moi non plus (derrière seule la concurrente s’accroche les autres ont lâché, mais je reste en alerte quand même…) 
Arrivée au point haut (250 D+), on retrouve la route, on descend, je relâche, je ventile (que ça fait du bien) mais les 5 qui me précèdent me prennent encore 50m, arrive un virage : je les perds de vue damned et ne les revois qu’au moment…où je les re-perds re-damned !!! Encore un chouilla de bitume puis DFCI à main droite dans forêt puis plongeon soudain main gauche dans monotrace en descente lacets rapides sur le village d’Eygliers au taquet (250D-)?! Je fais un petit trou, je n’entends ni ne vois plus rien derrière moi yaaaaarh ; …moins rigolo, devant…z’ont disparu sauf un que je gratte et rattrappe ENFIN arrivé à l’entrée du village (chaud patate après cette descente de oufs !) Sur la route à nouveau, le public est là sympa !!! Sortie du hameau, ligne presque droite sur 1 petit km, je les vois les 3-4 puis les autres devant déjà mais ils ont l’air de souffler avant l’entrée dans le Fort, je me dis que le plus gros est fait (psychologique ! mais pas faux, la moitié du « peu » de D+ est avalée).
On voit passer à quelques dizaines de mètres de nous celles et ceux qui plongent dans la descente de la gorge après en avoir donc terminé avec la boucle du Fort…fatche dorment pas eux allez on s’accroche ! J’arrive à mon tour devant les défenses de la Place forte de Montdauphin : taïaut à l'assaut, on entre par les larges fossés, on passe sous les défenses, à travers les murs (non bien sûr !, par les passages dessinés à l'époque par Vauban) on ressort par le fossé, on fait des zigs et puis des zags à travers les fortifications, un coup à l’intérieur des fossés, un coup à l’extérieur côté forêt, on longe le flanc de la muraille par la droite pour plonger sous elle par un nouveau passage, on ressort à l’intérieur et accédons au chemin de ronde que nous longeons jusqu’au bas de la cité fortifiée. De là, nous remontons par une voie ombragée sous des tilleuls et marronniers par centenaires vers la rue principale à travers les bâtiments d’époque toujours habités (logements, commerces, artisans, restaurants, bars), la rue principale dénommée « Rue Catinat » qui nous mène jusqu’au pont-levis d'une des portes fortifiées dite de « Briançon » de la forteresse, on la passe tel des chevaliers d’antan mais sans les canassons (hi hi ah trop facile sinon) on tire à droite sur le chemin de ronde jusqu’au bord de la falaise qui surplombe la "main du géant" (qui pourrait bien nous aider à passer de l’autre côté sans forcer mais ça c’est dans les rêves d’enfants et non je ne me drogue pas !) c'est un morceau de falaise érodé, une cheminée, comme une demoiselle coiffée mais qui finit en forme de "main" ; d'où son nom. On surplombe la falaise jusqu’à la sortie du plateau et on plonge à nouveau vers le fond de la gorge pour retrouver le Guil par un vieux sentier rempli de caillasses à nouveau ce qui me permet de doubler une concurrente et de raccrocher un concurrent muni de bâtons qui m’a repris dans la 1è montée (chouette c’est bon ça !) mais le garçon est rugueux, me sens (pas au sens « propre » tant mieux pour lui ha ha ha, quoique, il m’aurait peut-être laissé passer qui sait ?). Je vais l’avoir juste devant moi jusqu’en haut de la 3è montée rapide (150 D+) où il va me distancer faute de l'avoir pas dépassé quand je le pouvais sur le pont?. Donc il me lâche à nouveau avant d’attaquer la descente de la rue des masques - soi-disant habitée jadis par des sorciers…- un long single qui commence par ce fameux passage dans une brèche de la falaise sculptée par les eaux dans le poudingue (mélange très compact de terre et des cailloux/galets arrondis charriés par les anciens glaciers) puis qui continue ensuite par une descente en lacets à couvert sous la belle couverture fraîche de la forêt retrouvée. On dévale entourés de mélèzes et d'épicéas, parmi les buis, où je radaguerai une concurrente encore, juste avant la sortie de la gorge. Nous longeons le Guil tumultueux par le dessus sur un sol souple puis gras presque tourbeux, d’abord tapissé de racines et bordé de genévriers où même des fougères nous saluent au passage ; sol qui se change ensuite en tapis de cailloux, on passe par-dessus le pont de bois qui enjambe le torrent créé par la chute dans le vide du canalet de la Chalp depuis le plateau (rappelez-vous) plateau que nous allons rejoindre pour le final. On lève la tête pour profiter de cette belle cascade immaculée et enfin nous arrivons dans les blocs de rochers qui annoncent la fin du passage encaissé et l’attaque la dernière ascension soutenue...encore...dernier coup de cul de 150 D+. …et qu’entends-je à ce moment là ? Un cliquetis caractéristique de pointes de bâtons sur les rochers : celui produit par “ZE” concurrent aux bâtons (encore lui !), je vais le rattraper à nouveau ainsi que trois autres coureurs arrivé sur le plateau de Guillestre, deux resteront derrière mais le 3è et mon compagnon aux bâtons basculeront avec moi dans la descente finale jusqu’à l’arrivée et finiront juste devant (ça m’apprendra à les encourager au moment où je les ai rattrapés…j'encourage toujours tout le monde c'est vrai ça...). Une belle course au train, agrémentée de très belles images et paysages, que du plaisir, une belle ambiance entre coureurs et bien soutenus par le public nombreux ; une belle orga, une belle mâtinée d’octobre !

 

L'ALGERNON

La course pour l'intégration des personnes handicapés, devenue un classique pour quelques membres de la foulée, pour un beau geste d'abord, dans le cadre de la prépa Marseille-Cassis ensuite. Cette année, 3 membres sur le 15 km et 1 sur le 10 km., du sport et des fous rires au programme de cette 34ème édition.

Résultats 10 km

207ème      ZANNETTACCI Myriam              00:57:35           10,42 km/h         5ème M3F

Résultats 15 km

 87ème       COCHINI Sandra                        01:15:26           11,95 km/h        3ème M1F

101ème      VINCENT Karine                        01:16:36           11,75 km/h        5ème M1F

277ème      SCALBERT Magali                    01:32:36             9,72 km/h      28ème M1F  

BRAVO LES FILLES !!!

 

SORTIE CENGLE

Pendant ce temps, et toujours dans le cadre de la préparation Marseille-Cassis, une majorité des membres de la foulée se sont régalés comme chaque année en cette période, sur la magnifique sortie de la montée du Cengle, un parcours de 15 km au départ de Puyloubier. 19 membres le samedi matin et 3 le dimanche sur le même tracé... et après l'effort, le fameux réconfort bien mérité !

Vu de l'interieur par Karine :

19 !!! Non...c'etait pas le nombre de kms de cette viree marinale aux pieds de la sainte....
Mais belle et bien le nombre de copains copines de la Foulee presents en ce samedi...pour un moment de convivialite (merci Martine... merci Pascal : la ptite boite d'haribo c'etait pas une légende !) et tous ceux qui ont mené une p'tite bricole pour finir sur une note sucrée, salée, houblonnée.....et ...cafeinée ! ?
Un rdv avec le bitume, le soleil, la bienveillance...et la solidarité...comme on sait faire à La foulée.. 
Merci à tous pour ces bons moments...et une pensée pour les copains copines qui s'y collent demain !!!

SAMEDI MATIN

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DIMANCHE MATIN

 

 

 

 

 

 

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